ECOLE D'ESCRIME JAPONAISE BEGLAISE

 

 

 

 

 

 

DOJO BEGLAIS
17 , rue Louise et Jean Sabail - 33130 BEGLES
Tél / Fax : 05 56 49 42 66

Patrick LE MEHAUTE, Président...............06 62 88 72 71
 

ENCADREMENT

Patrick SALINERES Ceinture noire 3ème Dan D.I.F

2ème dan FFB ffb

Laurent ROUGIER Ceinture noire 2ème dan FFB.

 

HORAIRES DES COURS POUR LA SAISON 2004/2005

Mardi de 20 h. 30 à 22 h. 00

Samedi de 10 h. 00 à 11 h. 30

 

LES PLUS

Réduction possible à partir du 2ième membre d’une même famille
Accès gratuit à partir des cadets à la salle de musculation
Réductions chez nos partenaires avec la carte de membre
Possibilité de louer nos espaces pour vos fêtes – soirées etc…

 

Notre référant: Serge Degore

Pratiquant depuis longtemps d'arts martiaux, 6ème Dan de Batto-Do et cofondateur de l'école d'Escrime Japonaise, il étudie sous la direction de Bernard Durand (7ème Dan) et Kato Shinji (9ème Dan), il est aussi un grand expert et antiquaire en armes japonaises.
Auteur de plusieurs livres :
"Pratique de l’escrime japonaise" (seitei toho batto do) aux éditions CHIRON.
"Le sabre japonais" (Nippon-to) aux éditions du Portail.
"Les sabres shinto" aux éditions du Portail

 

 

 

le Battodo

Le Seitei Toho Batto Do, école de coupe fondée par KATO Shinji 9ème dan hanshi, s’inspire du duel au sabre entre combattants de même niveau technique. La cible s’aborde comme un adversaire.

Le Kata s’appuie, en premier lieu, sur une longue pratique, d’abord à deux, puis seul dans le même esprit sévères et très strictes.

Distance, disponibilité du corps et de l’esprit, rythme, anticipation, vigilance, présence sont autant de qualités à développer et a mettre en oeuvre.


Le seitei toho batto do se divise en quatre niveaux d’étude comprenant chacun cinq kata. Chacun d’entre eux correspond à une situation de combat particulière telle qu’on peut l’imaginer en iaido ou kenjitsu. A partir de cette idée, il est impossible de scinder le seitei toho batto do des autres disciplines complémentaires telles le iaïdo et le kenjitsu qui apportent les connaissances indispensables à la pratique plus large de l’escrime japonaise traditionnelle. Nous rappelons donc que le but n’est pas prioritairement de trancher. La coupe doit être la résultante d’un ensemble de facteurs et ne prend son sens que dans la globalité de la technique.

Les trois premiers niveaux, SHODEN, niveau de base, CHUDEN, niveau intermédiaire, OKUDEN, niveau supérieur se pratiquent seul face à une cible. Seul le dernier kata d’okuden requiert deux adversaires et donc deux cibles.

Le quatrième niveau, KUMI TACHI, est la mise en confrontation de deux partenaires sur une même cible. En conséquence, il demande d’être hautement expérimenté, les sabres passant relativement près de chacun des pratiquants. Le rythme dans la coupe et le contrôle du sabre sont fondamentaux pour pouvoir travailler dans un climat de sérénité et de sécurité totales. Dans ce cas de figure, un kiaï accompagne les actions. Nous recommandons vivement de ne pas tenter ce type de travail sans avoir pratiqué longuement les autres niveaux sous l’attention d’un professeur expérimenté.

A ces quatre niveaux se rajoutent deux formes de coupe :

La première nommée SHINCHOKUGIRI, consiste en une coupe verticale sur des cibles placées horizontalement. Ce type de coupe verticale diffère largement du suemonogiri par le fait qu’il s’inspire là encore d’une situation de combat et que la cible est la représentation d’un adversaire.

La deuxième, TSUYUBARAI, est un kata à l’esprit très particulier, étant un rituel visant à chasser les éléments maléfiques dans un lieu destiné à des cérémonies.


texte : Serge Degore

 

                                                     

le Iaido

 

Notre école enseigne le Muso shinden ryu iaido dans le style élaboré par OKADA Morihiro sensei que nous tenons de son disciple direct :Bernard DURAND sensei,

Ce nom de Muso shinden a été adopté en 1930 par NAKAYAMA Hakudo sensei, 16ème soké du Muso Jikiden ryu Shimomura ha.

Cette école enseignant la technique de dégainé du sabre (iaijutsu) fut crée par HAYASHIZAKI JINSUKE SHIGENOBU (1549-1622), c'est le style plus répandu au Japon.

De nombreux sites du web existant sur le sujet, Il ne nous parait pas utile de faire un texte de plus qui sera forcement quasiment identique aux sites existants, d'autant plus que l'origine du iaijutsu ou battojutsu, ancêtre du iaido est incertaine. La vie de SHIGENOBU est mal connue et il me parait peu crédible que la technique du "iai" est attendu le 16ème siècle et la naissance de SHIGENOBU pour apparaitre.



 

le Kenjitsu

 

Le kenjutsu , technique du combat au sabre japonais, porta différents noms au cours de sa longue histoire, avant de devenir le Kendo sous une forme sportive à partir du 19ème siècle. De très nombreuses écoles (ryu) se distinguèrent aux cours des siècles du Moyen Age japonais, l’adresse au sabre étant l’ambition par excellence de tout samuraï, qui y était entraîné dès son plus jeune âge. Le kenjutsu traditionnel a survécu jusqu’à nos jours au travers de plusieurs écoles plus ou moins connues. Cette transmission c’est réalisée grâce au système ancestral des kata (séquence de techniques reproduisant un schéma de combat) . Notre école enseigne le kenjutsu du Kurama ryu, style fondé entre 1573 /1593 par ONO Shokan. Le Kurama ryu est originaire des montagnes du nord de kyoto. Après la restauration de Meiji, cette école a été enseignée dans la garde impériale et la police. Ce ryu a été directement transmis par le Maître OKADA Morihiro à Bernard DURAND senseï, 7ème dan kyoshi, qui l’a à son tour transmise à notre référant Serge DEGORE .

Le kenjutsu se pratique avec un sabre de bois (bokken ou bokuto). L'école KURAMA témoigne d'une richesse
de techniques extrème malgré sont petit nombre de kata (7 kata de kenjutsu et 5 kata de iaijutsu
Cette discipline développe réflexes, rapidité, mobilité ; dextérité. Elle exige, comme les précédentes, beaucoup de concentration

Les coups portés avec sincérité sont, néanmoins judicieusement contrôlés. Il est un fait qu’ils peuvent devenir dangereux sans l’expérience, si le contrôle du geste, de l’esprit, de la distance et du corps n’est pas réalisé . Il est évident que l’enseignement d’un kata est très progressif. Il serait irréaliste de synthétiser l’ensemble des exigences de cet art en quelques entraînements.
Au fil des entraînements, les choses petit à petit se mettront en place avec l’aide des anciens et le conseil des professeurs.

Chacun pourra contrôler ses acquits lors de stages et au dojo, en cours d’entraînements en revêtant l’armure et, dans des assauts sincères ou les coups avec le shinaï seront réellement portés.